Jalousie et envie moteurs de discorde ?

Articles de presse

Plutôt que faire « grandir les petits», l’action des « gilets jaunes » se concentre sur l’attaque des « gros » selon la maxime « faire payer les riches ». Mais qui sont ces riches? Certainement pas les dirigeants de PME PMI qui représentent plus de 90 % des entreprises en France. Ceux qui ne comptent pas leur temps, loin des 35 heures, et prennent des risques professionnels et personnels pour développer et pérenniser leur activité et les emplois correspondants.

Pourquoi tant de haine envers ces patrons ? On peut évoquer la jalousie qui alimente le désir de s’approprier le bien d’autrui comme le décrit Tocqueville lors des journées révolutionnaires de 1848 mais plus encore l’envie, comme l’a décrit Jean Philippe Vincent essayiste Français, maitre de conférences a Science Po : « de façon plus perverse ils réclament la destruction du bien ou de l’avantage d’autrui car il blesse l’ego de celui qui ne l’a pas ». Ces attaques virulentes contre les chefs d’entreprises qui créent de la richesse et la redistribuent à leurs employés ne sont pas dénuées d’idéologies nihilistes ou anarchistes …Il est temps de savoir et de faire savoir qui contribue au PIB national et qui en recueille les fruits!

Bien sûr on comprend la colère des personnes en situation difficile, qui espèrent des conditions de vie décentes. Nombreux sont les chefs d’entreprises qui, sans s’en vanter, mènent des actions significatives de soutien auprès d’organismes spécialisés ou directement auprès des personnes en difficulté, souvent sur leurs deniers personnels.

« Tout le monde veut être mais personne ne veut devenir » affirme le philosophe Schopenhauer

Arrêtez de taper toujours sur les mêmes et aidons les plus démunis, c’est le rôle de chacun de nous, des entrepreneurs et des institutions.

Durant les enseignements des « humanités » dans le cursus scolaire puis des relations humaines en université et grandes écoles il conviendrait d’insister sur « l’effet dévastateur » des sentiments de jalousie et d’envie, à commencer par l’effet sur l’équilibre de chacun.

Recréons une relation de confiance comme l’argumente Jean Tirole prix Nobel d’économie au service de la performance collective. Bâtissons ensemble la base d’un nouveau contrat social entre les entreprises et les contributeurs salariés et dirigeants, indépendants, free-lance…et l’Etat.